No-Code
Qu’est-ce que le No-Code ?¶
Le No-Code ne désigne pas un concept précis, mais un écosystème d’outils et de méthodes permettant de mettre en place des solutions numériques avec un maximum de flexibilité et un minimum programmation.
Définition du No-Code par Digi-studio :
Écosystème de services et plateformes web en SaaS qui permettent le développement d’outils (automatisations, applications, portail utilisateur, etc.) avec une utilisation moindre des langages de programmation traditionnels.
Le concept n’est pas nouveau, mais la tendance est en pleine explosion du fait de l’émergence de nouveaux produits et du branding de produits existants à la sauce No-Code. Plusieurs facteurs favorisent cette tendance de fond :
- La performance des UI Web modernes qui permettent de mettre à disposition des outils techniques très visuels directement dans un navigateur
- La maturité des protocoles d’authentification et des API REST permettant d’interfacer plusieurs briques SaaS pour construire une solution.
No-Code ou Low-Code
On parle de Low-Code lorsqu’il est possible d’étendre les possibilités d’un environnement de développement No-Code avec des scripts et blocs de code “traditionnels”.
En pratique, la plupart des plateformes No-Code sont également Low-Code (formules, plugins, scripts…) avec différents degrés de complexité.
L’opposition entre No-Code et Low-Code n’est donc pas forcément pertinente et les deux désignations peuvent être utilisées presque indifféremment. Dans la littérature francophone, la désignation No-Code est plus souvent utilisée.
Que peut-on faire avec le No-Code¶
Les plateformes No-Code permettent de construire des applications très variées et peuvent servir à créer des outils internes à une organisation, mais aussi des plateformes type SaaS ouvertes au public. Voici quelques exemples d’applications pouvant être développées avec des outils No-Code :
- Des sites internet tels que des landing pages, blogs et sites institutionnels
- Des espaces de travail et de knowledge management
- Des bases de donnée collaboratives et des portails internes
- Des applications Web complexes telles que des plateformes SaaS
Qui utilise le No-Code ?¶
Le No-Code est utilisé par tout type d’acteurs :
- Startups : Proof of Concept, Minimal Viable Product (MVP)
- TPE & PME : Digitalisation des processus, Système d’information
- Grandes entreprises : Concept de « Citizen developer » où chaque métier peut développer ses propres outils sans mobiliser de compétences informatiques.
Avantage et limitations du No-Code¶
Avantages
- Temps (et donc coût) de développement fortement réduit, aussi bien pour le développement initial que pour les évolutions.
- Développement plus agile. Les coûts de développement et d’évolution étant moindre, il est plus facile de “tâtonner” pour arriver au résultat.
- Plateformes “clés en mains”. Pas d’infrastructure à gérer
- Réduit la distance entre le métier et les développeurs, voire permet au métier de développer ses outils
Limitations
- Multiplication des licences avec des modalités de facturation variables (à l’utilisateur, à l’application, au volume de données, etc.).
- Pas toujours apprécié par les DSI. On parle de “Shadow IT” lorsque le métier utilise des technologies et plateformes en directe sans passer par la DSI.
- Il faut accepter de petites concessions et parfois revoir ses concepts pour s’adapter aux plateformes utilisées.
- No-Code n’est pas toujours synonyme de “Do It Yourself” et certains outils restent très techniques.
